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Guerre (La) des mondes – H-G Wells

H - G Wells - La Guerre des mondes

Des observateurs remarquent une série de dix explosions sur Mars, peu avant qu’un long cylindre tombe du ciel, près de Woking, où vit le narrateur. L’objet s’ouvre et en surgissent plusieurs monstres tentaculaires : des Martiens ! Ceux-ci ne tardent pas à montrer des intentions belliqueuses en désintégrant une délégation pacifique avec un puissant « rayon lumineux ». D’autres cylindres tombent, et les armes humaines sont dérisoires devant ces envahisseurs qui répandent partout la destruction et la peur. Les nouvelles les plus incroyables parviennent à Londres, créant une panique générale et l’abandon, dans le plus grand désordre, de la capitale.

Cependant, le narrateur assiste, impuissant, à la progression des Martiens. Le cinquième des dix cylindres tombe contre la maison où il cherchait refuge. Prisonnier des décombres, il lui faut plusieurs jours pour s’échapper. Il fuit jusqu’à Londres, qu’il trouve déserte. Les Martiens sont installés dans les faubourgs, d’où proviennent maintenant d’étranges plaintes. Ce sont celles des Martiens, qui agonisent, victimes de microbes, qui sauvent providentiellement la Terre.

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Un curieux épilogue fit de La Guerre des mondes un véritable roman d’anticipation. Aux Etats-Unis, le 30 octobre 1938, le programme CBS est interrompu par l’annonce de atterrissage d’engins de guerre extraterrestres. Cette radio émit cette nuit là de nombreux flashes inquiétants sur cette invasion soudaine et sur l’affolement des populations. Il s’agissait simplement d’une espèce radiophonique, mais qui entraîna un réel mouvement de panique chez les Américains, dont l’ampleur fut probablement exagérée à son tour. Ce « succès » était dû à l’acteur Orson Welles qui avait adapté le roman à ce nouveau et rapide moyen de communication, la radio, et avait recréé la progression dramatique de l’épisode de la fuite de Londres dû à H.G. Wells. Dans son roman, celui-ci avait tiré le premier une leçon d’humilité : la science ne peut pas grand-chose et il est possible qu’elle nous apporte plus de déboires que de solutions.

Ce roman d’anticipation est bien moins optimiste que ceux de Jules Verne. Au contraire, Wells semble se plaire particulièrement à nous faire frissonner. L’atmosphère du livre, en dépit de la défaite finale des Martiens, est plutôt pessimiste : nous n’avons pas grand-chose à attendre de la science – plutôt de nouveaux dangers, des catastrophes mondiales que des améliorations de notre existence. Ces horreurs futures sont décrites par l’auteur avec une rigoureuse précision. peut-être aussi y-a-t-il chez Wells une certaine satisfaction à faire peur, a assouvir, par l’entremise de la fiction romanesque, sa rancune contre la société victorienne si sure de sa force et de sa tranquilité.

Si la disparition de la société et le retour du chaos sont des éléments familiers à cette époque, le moyen choisi par Wells pour aboutir à ce résultat – l’exploration de notre planète par des êtres venus d’un autre astre – est neuf. C’est dans La Guerre des mondes de Wells que l’on rencontre ce thème pour la première fois, et ses innombrables imitateurs n’y ont pas ajouté grand-chose.    

Tout le monde connait cette histoire publiée en 1898, mais qui l’a vraiment lue ? 

H - G Wells - La Guerre des mondes


Nous suivons l’invasion des martiens par un anonyme. Il nous raconte le combat contre cette force supérieure, les réactions de l’ensemble de la population, la destruction préméditée de toute vie de ces êtres que rien ne semble arrêter. Leur planète se meurt, alors ils viennent chez nous, sur la Terre et exterminent tout ce qui vit et prendre possession de la planète.

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H - G Wells - La Guerre des mondes

Extrait

C’est comme les hommes avec les fourmis. A un endroit, les fourmis installent leurs cités et leurs galeries ; elles y vivent, elles font des guerres et des révolutions, jusqu’au moment où les hommes les trouvent sur leur chemin, et ils en débarrassent le passage. C’est ce qui se produit maintenant – nous ne sommes que des fourmis. Seulement…

– Eh bien ?

– Eh bien, nous sommes des fourmis comestibles. 

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H - G Wells - La Guerre des mondes
  • N’oublions pas le dénouement de toute beauté et inattendu. Une fin qui ridiculise la toute-puissance des envahisseurs, de simples et minuscules unicellulaire au pouvoir tellement grand, mettent fin à tout cela. On connait trop bien l’effet des bactéries, virus et autres champignons sur notre organisme, menant parfois aux épidémies, comment peut-on imaginer que les martiens, au milieu de tous ces cadavres humains sur une terre inconnue, puissent survivre ? Il fallait y penser et tout cela replace l’Homme dans l’évolution, se croyant supérieur. Non les unicellulaires ne sont pas moins forts et moins évolués que nous pauvres humains, juste moins complexe et pourtant bien plus efficace.

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