
» En ce monde, contente-toi d’avoir peu d’amis.
Ne cherche pas à rendre durable
La sympathie que tu peux éprouver pour quelqu’un.
Avant de prendre la main d’un homme,
demande-toi si elle ne te frappera pas un jour. «
» Bois. Tu devras sous terre dormir plus que ton content
Sans compagne et sans confrère, camarade ou confidents.
Il est un profond secret qu’il ne faut dire aux profanes :
La tulipe qui se fane ne refleurira jamais. »
» De temps à autre se lève un qui clame : Me voici !
Il déploie monts et merveilles : le grand homme que voici !
Et quand il a réussi sa petite affaire, un jour
La mort surgit à son tour qui murmure : Me voici ! «
» Hier est passé, n’y pensons plus
Demain n’est pas là, n’y pensons plus
Pensons aux doux moments de la vie
Ce qui n’est plus, n’y pensons plus «

» Je veux boire tant et tant de vin
que l’odeur puisse en sortir de terre quand j’y serai rentré,
que les buveurs à moitiés ivres de la veille qui viendront sur ma tombe
puissent, par l’effet seul de cette odeur, tomber ivre-morts. «

Un rossignol, ivre d’amour pour la rose, étant entré dans le jardin et voyant les roses et la coupe de vin souriantes, vint me dire à l’oreille, dans un langage approprié à la circonstance : Sois sur tes gardes, ami, et n’oublie pas qu’on ne rattrape pas la vie qui s’est écoulée.
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