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Loup (Le) des steppes – Hermann Hesse

Le livre se compose de trois parties : la présentation du héros, la confession de celui-ci, et un petit traité intercalé dans la confession. Le héros a les même initiales que l’auteur : il s’appelle Harry Haller. C’est un solitaire d’une cinquantaine d’année qui vient un jour louer une chambre dans une maison bourgeoise d’une grande ville. Il a des manières correctes, mais quelque chose d’étrange ou d’étranger. Le présentateur le donne enfin comme le représentant d’un de ces hommes supérieurs qui sont pris entre deux époques et dont le destin est de subir cruellement l’ambiguïté de la vie humaine : « Chaque époque, chaque culture, chaque tradition possède son ton. Elle a les douceurs et les atrocités qui lui conviennent. Elle accepte certaine souffrances comme naturelles, s’accommode patiemment de certains maux. La vie humaine ne devient une vraie souffrance, un véritable enfer, que là ou se chevauchent deux époques, deux cultures, deux religions. « 

L’homme moderne souffre de ses contradictions et de ne pouvoir se réfugier dans une foi. Mais ce serait une démission : il faut partie à la recherche de sa vérité. Le traité du Loup des steppes développe deux thèmes : l’illusoire dualité de l’homme qui n’est pas loup et homme, instinct et esprit : et d’autre art l’unité nécessaire de ce monde qui nous apparait comme un chaos. Harry Haller nous fait lui-même le récit de ses expériences dont la plus importante est l’épreuve du « Théâtre magique » où, en état d’ivresse, il se trouve face avec son inconscient. Le livre devient ici un roman fantastique. On voit paraître Mozart et Goethe qui, des régions supérieures, assistent à la chute du héros et lui rappellent l’existence du monde de l’art où peut régner la sérénité.

A la fin du livre, Mozart dit au héros : « Vous êtes extraordinairement peu doué, mon pauvre petit, mais peu à peu vous avez dû tout de même, vous faire une idée de ce qu’on exige de vous. Vous devez apprendre à rire, voilà ce qu’on veut. Vous devez concevoir l’humour de la vie. »

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